Les salariés de Renault Trucks, qui protestent contre un plan social
prévoyant la suppression de 512 postes, dont près de 200 licenciements
secs, doivent de nouveau rencontrer leur direction ce mercredi au siège
du groupe à Vénissieux.
Et le syndicat CFE-CGC compte s’appuyer sur
les chiffres de rentabilité du groupe AB Volvo, propriétaire de Renault
Trucks, pour négocier les modalités du plan social. Selon le syndicat, "la rentabilité a été de 9,5% au 2e trimestre et encore meilleure en
juillet. L’écart de rentabilité avec les concurrents se réduit. Dans ce
contexte, il n’est pas tolérable que le groupe Volvo mette en œuvre des
licenciements contraints".
Lors de la réunion prévue mercredi, la
CFE-CGC compte demander "des ambitions industrielles et commerciales
fortes, des mesures négociées permettant l’absence de licenciements
contraints et des engagements pour l’avenir permettant la pérennité du
Groupe Volvo en France".
Un comité central d’entreprise est ensuite
prévu jeudi. De nouvelles annonces concernant le nombre de suppressions
de postes pourraient être faites par la direction ce jour-là.
Au
même moment, la CFE-CGC, qui réclame toujours du groupe Volvo une
évolution de son projet et des perspectives d’avenir pour les salariés
français, appelle les salariés à un nouveau mouvement de grève. Le
rassemblement se tiendra à 10h30 devant le site de Renault Trucks,
avenue Charles de Gaulle à Vénissieux.
Mi-juin, près d’un millier d’employés avaient déjà manifesté dans les rues de Lyon pour dénoncer ce plan social.
Plan social chez Renault Trucks : de nouvelles négociations et une manifestation pour la rentrée
Ils avaient promis de reprendre la mobilisation à la rentrée.