Refus de la police d’enregistrer des plaintes : "de la calomnie gratuite" pour la DDSP du Rhône

Refus de la police d’enregistrer des plaintes : "de la calomnie gratuite" pour la DDSP du Rhône

La Direction Départementale de la Sécurité Publique a tenu à mettre les choses au clair.

La semaine dernière, Christophe Girard, conseiller municipal Divers Droite de Vénissieux, assurait dans un communiqué que de nombreuses plaintes n'auraient pas été enregistrées par le commissariat local qui refuserait de le faire. L'élu s'appuyait notamment sur le cas d'une Vénissiane qui lui avait raconté avoir voulu dénoncer la violente attaque de son chien par un autre canidé dangereux. "On peut s'interroger sur ce qui motive ces refus. Est-ce une volonté de faire baisser les chiffres de la délinquance ?", avait mis en avant Christophe Girard.

Des accusations auxquelles a répondu la DDSP du Rhône ce lundi. "Laisser entendre que le Commissariat de Vénissieux aurait refusé de prendre certaines plaintes afin de faire artificiellement baisser les chiffres de la délinquance relève de la calomnie gratuite est totalement infondé", se défend la Direction Départementale de la Sécurité Publique qui s’est expliqué sur le fait divers en question. "Pour ce qui concerne l’unique fait divers auquel il est fait allusion, soit la morsure d’un chien, ne divaguant pas sur la voie publique, par un autre chien, l’ensemble des mesures prévues par la réglementation en vigueur a été rapidement mis en œuvre, et avec la plus grande rigueur. En lien avec les services de la police municipale de Vénissieux, compétente sur la thématique, le chien mordeur a été capturé par la brigade canine de la Police nationale et fait actuellement l’objet d’une expertise vétérinaire".