Régionales : le PC rejette la faute sur le Rassemblement

Régionales : le PC rejette la faute sur le Rassemblement

Qui est en cause dans l'échec de la formation d'une alliance au premier
tour entre le Parti Communiste et le Rassemblement (EELV, PG, Nouvelle
Donne, Ensemble!) pour les régionales en Auvergne Rhône-Alpes ?

Si lundi, à la sortie des négociations avortées, ce dernier précisait que les chefs de file communistes avaient rejeté l'application du non-cumul des mandats, le PC a nuancé la situation dans un communiqué.

S'il n'évoque pas le cas du non-cumul des mandats, il fait la promotion de ses deux candidats, les parlementaires Cécile Cukierman et André Chassaigne, "deux candidatures utiles au rassemblement, à la lutte contre l'austérité, à la mobilisation de toutes et de tous. Ces propositions ont été refusées".
Le communiqué est habile et place le Rassemblement comme hostile à une politique d'"égalité", de "solidarité" et de "renouveau démocratique" sous prétexte que les chefs de file communiste ne soient pas en adéquation avec l'un des points de leur charte, à savoir qu'ils devront choisir entre leur siège de député et sénatrice et celui d'élu à la future Région Auvergne Rhône-Alpes.

Le PC se déclare enfin "disponible pour relancer cette dynamique dont notre peuple a tant besoin". Mais du côté du Rassemblement, la pilule devient de plus en plus dure à avaler.