Il perd un appel d’offres, un boulanger de Vénissieux s’attaque à la politique de la maire

Il perd un appel d’offres, un boulanger de Vénissieux s’attaque à la politique de la maire

C’est assez rare de recevoir un communiqué de presse de la part d’un boulanger.

Ce mercredi pourtant, Alexandre Dallery a expliqué sa situation aux médias locaux. Il annonce avoir récemment perdu un appel d’offres de la mairie de Vénissieux pour de la distribution de pains au profit d’un "industriel isérois dont le chiffre d'affaires (5 à 10 million d'euros annuels) fait rêver les "Hommes d affaires" et les grands patrons, cela même que la maire communiste ne cesse de pointer du doigt dans ses discours".

Pour le jeune boulanger qui a ouvert quatre enseignes à Vénissieux, Saint-Priest, Saint-Fons et Feyzin, la pilule a du mal à passer. On lui reprocherait d’avoir rendu un dossier incomplet. Lui promet déjà des "effectifs certainement revus à la baisse".

"Créer de l’emploi sur notre commune et favoriser les Vénissians, faire venir des entreprises c’est la volonté affichée par l’équipe municipale. La réalité est toute autre, la démonstration est faite aujourd'hui que l’on préfère l’Isère au Rhône et les industriels plutôt que les artisans. (…) Par cet acte la mairie de Vénissieux a clairement lésé l'artisanat et mon entreprise en particulier. Si le discours libéral exaspère madame le maire et qu’il dépasse l’échelle de la commune, il aurait été logique et tout à son honneur de faire le contraire à l’échelle communale en soutenant les commerçants, artisans et entreprises vénissianes et pas seulement en paroles", conclut Alexandre Dallery, peu avare en reproches à Michèle Picard.