Étaient notamment présents le président de la Métropole de Lyon, Gérard
Collomb, le président de la CCI de Lyon, Emmanuel Imberton ainsi qu’un
représentant de Jean-Jack Queyranne, le président de la région
Rhône-Alpes.
Il était donc question de parler du dossier de la
privatisation de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry dont l’État possède
60% du capital. L'intégralité de ces parts sera cédée.
Les actionnaires minoritaires de la plateforme (25% pour
la CCI de Lyon et 15% pour les collectivités locales) "ont rappelé à
Emmanuel Macron combien le développement de l’offre aérienne au départ
de Lyon Saint-Exupéry était essentiel pour l’activité économique et
l’emploi sur le territoire métropolitain. Ils ont précisé qu’ils
n’étaient pas opposés à la sortie de l’État du capital de la société des
Aéroports de Lyon si cette évolution permettait d’inscrire
Lyon-Saint-Exupéry dans une dynamique de croissance renforcée".
De
son côté, le président de Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne qui a suivi
de près la réunion par téléphone, a déclaré à l’AFP : "Les collectivités
seront associées à la rédaction du cahier des charges. (…) Nous avons
beaucoup insisté sur ce point et demandé des garanties pour que
l'opération ne soit pas seulement financière".
Le nouvel actionnaire connu dès 2016
L’élaboration de
ce cahier des charges concernant l’ouverture du capital se fera à la
rentrée. Un appel d’offres suivra en octobre ; le dossier devrait être
bouclé au premier semestre 2016 et le nom du nouvel actionnaire majoritaire sera donc connu dans les prochains mois.
Plusieurs candidats à la reprise
de l’ensemble des parts de l’Etat ont déjà montré leur intérêt pour les
Aéroports de Lyon : des investisseurs étrangers, Aéroports de Paris,
Vinci, la Caisse des dépôts et plus récemment l’aéroport voisin de
Genève.
Le chantier de la privatisation de l’aéroport Lyon Saint-Exupéry lancé !
Une réunion de travail se tenait ce lundi sur le sujet à Bercy autour du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron.