Renault Trucks devrait finalement licencier moins de 200 personnes

Renault Trucks devrait finalement licencier moins de 200 personnes

Les modalités du plan social qui doit toucher Renault Trucks devraient finalement être revues à la baisse.

Alors que le fabricant de poids-lourds basé à Vénissieux avait annoncé la suppression de 512 postes en avril dernier, les syndicats affirment que ce chiffre est ramené à moins de 200, principalement à Vénissieux et à Saint-Priest.
Des négociations ont eu lieu ce lundi matin au siège du groupe, avant la tenue d’un comité central d’entreprise. Concrètement, 32 postes seraient réellement sauvés. Les autres départs seraient volontaires, liés aux mesures d’âge, par exemple. On ne compterait ainsi que de 150 à 200 licenciements secs.

Malgré tout, les syndicats n’estiment pas avoir gagné la partie. De nouvelles négociations auront lieu fin août. S’ils n’obtiennent aucune nouvelle avancée, ils pourraient de nouveau appeler les salariés à la grève aux retours des vacances. Mi-juin, près d’un millier d’employés avaient déjà manifesté dans les rues de Lyon pour dénoncer ce plan social.

Pour rappel, c’est la deuxième fois en un an que Renault Trucks annonce une réduction de ses effectifs. Le dossier est suivi de près par Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, qui a déjà rencontré les dirigeants de Renault Trucks et sa filiale AB Volvo, mais aussi par le Premier Ministre Manuels Valls, qui avait appelé la direction à "trouver une autre solution".