La délégation du maire de Lyon ne peut pas se targuer d’avoir signé des
contrats alléchants. Mais Collomb et ses adjoints auront préparer le
terrain. Ces derniers ont mené de front 15 rendez-vous avec des
entreprises chinoises. De là, découleront des visites à Lyon par des
sociétés intéressés par une implantation dans la capitale des Gaules.
Seul élément économique concret, la décision du président de Chem China,
d’investir 15 millions d’euros dans sa filiale Bluestar Silicones basée
à St Fons.
De son côté, OnlyLyon a su se vendre. Trois conférences
de presse ont été organisées lors du voyage, réunissant à chaque fois
une trentaine de journalistes issus des principaux médias nationaux.
L’opération séduction semble avoir fonctionné, puisque la marque a
finalisé la signature de deux événements lumière en Chine. Shanghai
accueillera ainsi en décembre prochain une sorte de fête des Lumières
revisitée, intitulée « Lumière China ». Ce sera également le cas de la
ville de Hong-Kong en octobre 2016.
Les relations entre Lyon et la
Chine se tissent aussi sur le plan universitaire. Sept accords ont été
signés, dont un entre l’Université de Lyon et Shanghai Jaio Tong, et un
autre en l’institut franco-chinois et Sun Yat Sen.
Dernier point
stratégique : la soie. Le vice-premier ministre en charge de l’économie a
affirmé à la délégation lyonnaise que la diplomatie chinoise
articulerait sa stratégie autour de la renaissance des Routes de la
Soie. Lyon, étant historiquement la dernière halte de cette route
mythique, aurait ainsi été identifiée par la Chine comme "la ville où
il faut investir en Europe".
Fête des Lumières, routes de la Soie… Collomb rapproche Lyon de la Chine
Huit jours plus tard, et 20 000 km affichés au compteur, Gérard Collomb dresse un bilan de son voyage en Chine.