Malgré l’arrêté pris par la préfecture du Rhône, les premiers ont tendu
des traquenards aux seconds en se faisant passer pour de faux clients
via l’application du service.
Plusieurs conducteurs ont ainsi
été la cible des taxis, notamment boulevard Vivier-Merle où les voitures
ont été placardées d’autocollants sur la carrosserie et les vitres.
Suite à ces faits, deux procédures ont été ouvertes ; l'une pour
infraction à l'exercice illégal de la profession de taxi et l’autre pour
dégradation.
Mais c’est dans le quartier de Confluence que les
tensions ont été plus importantes ce week-end. Coincé à la Sucrière, un
chauffeur UberPOP a tout simplement forcé le barrage des taxis.
Au
cours de la même soirée près du quai Rambaud, un jeune homme, qui
souhaitait faire appel à un taxi, a été éconduit et a déclaré vouloir
utiliser le service UberPOP. Il s’est alors retrouvé encerclé par une
dizaine de personnes avant d’être frappé. Bilan : une fracture du nez et
21 jours d’ITT.
Suite à ces faits, une source policière a assuré vouloir « être ferme des deux côtés ».
Le
ton devrait encore se durcir dans les prochains jours puisque plusieurs
organisations de taxis appellent à des rassemblements ce jeudi devant
les aéroports et les gares. Les syndicats ont déjà fait savoir que les
villes de Paris, Marseille et Lyon seraient concernées par ce mouvement.
Lyon : les tensions entre les taxis et les chauffeurs UberPOP se multiplient
La nuit de samedi à dimanche a été marquée par des faits impliquant des taxis lyonnais et des chauffeurs UberPOP.