Dans la nuit de samedi à dimanche, les taxis lyonnais ont mené des
opérations de blocage contre les chauffeurs UberPop. En passant par
l’application du service, ils ont appelé plusieurs conducteurs qui sont
venus jusqu’à eux. Les voitures de ces derniers ont alors été
immobilisées et des autocollants où l’on pouvait lire "stationnement
interdit réservé aux taxis" ont été plaqués sur les véhicules en
question. Les taxis ont ensuite prévenu la police comme il l’avait
promis en fin de semaine.
Malgré la prise de l'arrêté contre le
service de chauffeurs, il était encore possible ce week-end de faire
appel aux chauffeurs d’UberPop.
Le préfet du Rhône, Michel Delpuech, avait commenté sa
décision en indiquant vouloir éviter tout débordement entre chauffeurs
UberPop et taxis lyonnais mais aussi pour assurer "la sécurité des
personnes transportées dans un véhicule Uber Pop" car "la qualification
et la formation des conducteurs ne sont pas garanties, non plus que les
conditions d'assurance".
Le jeu du chat et de la souris devrait
donc se poursuivre dans les rues de la capitale des Gaules. Le ton
devrait encore se durcir dans les prochains jours puisque plusieurs
organisations de taxis appellent à des rassemblements ce jeudi devant
les aéroports et les gares.
Les syndicats ont déjà fait savoir que les
villes de Paris, Marseille et Lyon seraient concernées par ce mouvement.
Lyon : les taxis sont passés à l’action contre les chauffeurs UberPop !
Ils ont bien mis leur menace à exécution.