Comme révélé vendredi par LyonMag, Michel Delpuech risque de prendre un arrêté contre "la maraude électronique de type UberPOP", comme il avait pu le faire lorsqu'il était préfet de Gironde.
Mais les taxis en veulent plus. L'intersyndicale CFDT, CGT, FFTP, FNAT, FNDT, FNTI, FO, GESCOP, Sud, UNIT et UNT demande au gouvernement de prendre des mesures pour stopper l'exploitation des applications "illégales de promotion de travail clandestin" et annonce engager dès jeudi prochain un mouvement national à durée illimitée, sans donner plus de précisions sur les actions qui seront menées.
Concrètement, les taxis veulent que les arrêtés interdisant UberPOP aient des conséquences réelles sur le terrain. Et ca passera selon eux par des contrôles renforcés et implaquables, suivis d'une condamnation dissuasive. Une trentaine d'interpellations ont pourtant eu lieu à Lyon depuis un an.
Michel Delpuech va donc devoir faire des pieds et des mains pour apaiser ses interlocuteurs ce jeudi.
Les taxis à Lyon n'ont pas l'intention de passer aux menaces physiques avec leurs concurrents comme ailleurs en France mais ils bouillonnent. Surtout quand ils voient et rapportent que des chauffeurs UberPOP utilisent Bluely, le service de la Métropole de Lyon.
Lyon : un arrêté contre UberPOP ? Les taxis en veulent plus
Ce jeudi, la préfecture du Rhône va recevoir les représentants des taxis lyonnais.