Selon les services de l’Etat, trois itinéraires présentant des
impacts différents en termes de sécurité et de gêne occasionnée ont été
proposés par les organisateurs. Après concertation, un parcours a été
retenu "en fonction de ces considérations pour garantir à la fois la
sécurité du public et minimiser, autant que faire se peut, la
perturbation occasionnée à la circulation routière et notamment éviter
un blocage complet du centre-ville de Lyon qui est très fréquenté le
samedi après-midi. Pour des raisons de sécurité incendie et de secours
aux personnes, il n’était pas par ailleurs possible d’envisager le
blocage de plusieurs ponts au même moment".
Les représentants de la
Lesbian and Gay Pride de Lyon donnent, eux, une autre version du choix
de ce parcours : "En refusant le passage de la 20e marche des fiertés
LGBT qui prône pourtant les valeurs de notre pacte républicain dans le
5e arrondissement, l'Etat laisse ainsi cet arrondissement aux mains de
l'extrême-droite la plus radicale".
En 2014, 10 000 personnes avaient
participé à la Marche des Fiertés à Lyon. Cette année, le cortège
comportera 13 véhicules, dont 5 semi-remorques, 1 bus, 2
camions-plateaux, 2 fourgons sonos et 3 camionnettes. La 20e édition de la gay-pride se déroulera samedi 13 juin.
.
Gay Pride interdite dans le Vieux-Lyon : la préfecture répond à la LGBT
Alors que les responsables LGBT de Lyon accusent le préfet du Rhône de vouloir créer une no-go-zone en refusant le passage de la 20e gay-pride dans le 5e arrondissement, la préfecture réagit ce mercredi par voie de communiqué.