Mais la Lesbian and Gay Pride de Lyon n'a pas apprécié que le 5e arrondissement leur soit refusé. Dans un communiqué, elle explique que les services de la préfecture du Rhône s'étaient engagés à ne plus organiser de manifestations sur place pour "cause de risques de trouble à l'ordre public". Sauf que lundi soir, les anti-GPA étaient 400 à se rassembler devant les Assises du Rhône dans le 5e.
"En refusant le passage de la 20e marche des fiertés LGBT qui prône pourtant les valeurs de notre pacte républicain dans le 5e arrondissement, l'Etat laisse ainsi cet arrondissement aux mains de l'extrême-droite la plus radicale", indique Edwige Marty, présidente de la Lesbian and Gay Pride de Lyon dans un communiqué. "L'extrême-droite dicte sa loi au préfet. (...) Dans notre République, l'Etat ne peut tolérer des no-go-zones pour les LGBT". Une référence aux agissements des nationalistes dans le Vieux Lyon où se trouve leur local, la Traboule.
Pour conclure, la Lesbian and Gay Pride de Lyon promet qu'en 2016, la Marche des Fiertés passera par le Vieux-Lyon. "La préfecture du Rhône et ses services ont maintenant un an pour s'y préparer", précise Edwige Marty qui se dit prête à aller devant les tribunaux pour "forcer" le préfet "à respecter l'état de droit".
Gay Pride interdite dans le Vieux-Lyon : le préfet accusé de créer une no-go-zone pour les LGBT
Le 20 juin prochain, la Marche des Fiertés ou Gay Pride sera l'occasion
pour les Lyonnais de défiler sur un nouveau parcours en centre-ville.