Le Poing Commun est pourtant en gestation depuis plusieurs mois, avant même les évènements tragiques de Charlie Hebdo. A l’origine de cette association "politique mais pas partisane", six membres fondateurs dont trois encartés à gauche. Elliott Aubin, élu PG du 1er arrondissement de Lyon, est l’un d’entre eux. Il nous explique avoir voulu travailler sur les valeurs républicaines, "revenir aux fondamentaux, laisser de côté la stratégie que l’on voit de plus en plus dans les partis".
Les objectifs du Poing Commun, c’est désormais d’alimenter des propositions "sur le fond et pas dans l’immédiat" avec des cycles thématiques, organiser des débats sur les thèmes qui font réagir à gauche et "travailler sur les nouvelles formes d’engagements populaires", pour redonner envie à certains de faire confiance voire de s’investir en politique.
La page Facebook de l’association lyonnaise compte déjà près de 500 fans et Elliott Aubin a déjà reçu des témoignages de personnes souhaitant lancer des antennes un peu partout en France.
"La prochaine étape, c’est de réunir un comité de soutien pour notre démarche, avec des personnalités comme des inconnus", souligne le jeune élu lyonnais. Puis de lancer la machine avec un grand évènement à la rentrée.
Si l’initiative fait grincer quelques dents dans les partis lyonnais de gauche, elle provoque aussi des retours variés sur son emblème, un poing brandissant une cocarde française. "Ces derniers temps, les symboles de la République nous étaient volés par l’ex-UMP, précise Elliott Aubin. On veut les récupérer et on le montre".
Le Poing Commun lancé à Lyon pour "revenir aux fondamentaux" à gauche
Depuis quelques jours, la gauche lyonnaise ne parle que de ça sur les réseaux sociaux.