Villeurbanne veut doubler la superficie de son centre-ville pour 2025

Villeurbanne veut doubler la superficie de son centre-ville pour 2025

De nouveaux immeubles, des commerces, des espaces publics et même un cinéma viendront alimenter "Gratte-Ciel centre ville" de Villeurbanne d’ici 10 ans.

Le projet urbain entrepris par la ville de Villeurbanne et la Métropole de Lyon entre dans sa phase opérationnelle. Les 150 000 Villeurbannais vont voir naître la réalisation ambitieuse et conséquente du projet. Le nouveau Lycée Pierre Brossolette, un autre groupe scolaire et près de 120 logements seront déjà prêts pour la rentrée 2018.  La prolongation de la rue commerçante verra le jour plus tard sur la rue Léon Chomel qui sera principalement piétonne. Cette dernière doit être accompagnée de la construction de nouveaux gratte-ciels contemporains en harmonie avec ceux de 1930, réalisés par Maurice Leroux. Ainsi près de 870 nouveaux logements seront proposés. Le centre-ville historique va donc être doublé en s’étendant vers le nord afin qu’il soit "à la hauteur du nombre de ses habitants", explique Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne.

Le projet coûtera au total près de 113 millions d’euros à la ville de Villeurbanne et à la Métropole de Lyon, sans compter le Lycée Pierre Brossolette financé par la région Rhône-Alpes. Selon Michel Le Faou, vice-président de la métropole de Lyon en charge de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, "Villeurbanne, qui est l’une des centralités fortes de la Métropole mérite d’avoir un centre-ville plus important".

Les principales caractéristiques architecturales seront la construction de tours à gradins très large (18 mètres contre 9 mètres pour les anciennes) afin de réaliser des appartements spacieux, une nouvelle place publique avec un point haut de 50 mètres, des terrasses, des prairies au-dessus des toits, des jardins suspendus. Nicolas Michelin, architecte en chef du projet,  souhaite que "les partis pris architecturaux soient dans la continuité du travail anciennement effectué et s’inscrivent dans le XXIe siècle en respectant l’environnement et la biodiversité". En effet, l’eau de pluie sera traitée depuis les toits et les parkings seront intégrés aux bâtiments au rez-de-chaussée.