Cette demande avait été effectuée au lendemain des attentas de Paris.
La commission qui s’était penchée sur le sujet considère que les
missions des policiers municipaux ne nécessitent pas l’acquisition de
cette arme. 20h de discussions auront été nécessaires pour les membres
de cette commission composée du directeur de la police municipale, de 6
policiers, de l’adjoint au maire en charge de la sécurité, d’une
psychologue, d’une sociologue ou encore d’experts chargés d’analyser les
risques. Selon Didier Vullierme, adjoint au maire en charge de la
sécurité, l’acquisition d’une arme à feu mettait en jeu "une plus grande
responsabilité individuelle qui n’était pas opportun de faire courir à
un policier municipal qui n’est pas là pour le maintien de l’ordre".
Le Taser comme réconfort
En
revanche, cette police "de proximité" sera équipée d’un Taser par
équipage de trois personnes pour assurer sa défense. A cela s’ajoute des
formations plus fréquentes sur l’interpellation ou le menottage.
Par ailleurs, une nouvelle section du soir devrait être mise en place pour la tranquillité des usagers.
Villeurbanne : des Taser mais pas d’arme à feu pour la police municipale
La municipalité de Villeurbanne a refusé la requête de la majorité de ses 39 policiers qui souhaitaient posséder une arme à feu.