C'est ce qui ressort de la lettre envoyée par les directeurs des
implantations étrangères de l'agence censée aider les entreprises
rhônalpines à exporter leur savoir-faire hors de France et qui se trouve
aujourd'hui en redressement judiciaire depuis le 14 avril.
C'est ce
lundi matin que les 156 élus de Rhône-Alpes doivent se réunir à l'Hôtel
de Région pour participer à une assemblée plénière importante. Ils
devront notamment débattre de la reprise de certains actifs et salariés
d'ERAI par l'ARDI (Agence régionale pour l'innovation). Cette dernière
bénéficierait d'une subvention de 4,4 millions d'euros pour y parvenir.
118 personnes, qui travaillent un peu partout dans le monde, verraient leur emploi sauvé contre 96 salariés qui
perdraient leur poste.
Il faut faire vite pour ERAI car la date limite de dépôt des offres devait se terminer ce lundi midi mais a été exceptionnellement repoussée de 48h. Et le tribunal
de grande instance de Lyon se penchera à nouveau sur le dossier le 9
juin. Et sans solution apportée par la Région Rhône-Alpes, l'avenir
serait assombri pour toute l'agence créée en 1987 par Alain Mérieux.
Rhône-Alpes : le plan de sauvegarde d'ERAI discuté ce lundi par les élus
Les élus régionaux doivent "assumer leurs responsabilités pour chaque anttenne du réseau ERAI dans le monde".