François Hollande s'était défendu d'avoir ouvert les portes du site lyonnais mais aussi de l'aéroport de Nice à Qatar Airways en lui offrant des droits de trafic aux dépends d'Air France ; une sorte de contrepartie pour justifier l'achat des Rafales. Mais le président de la République avait reconnu que des négociations étaient en cours, que cette ouverture était dans les tuyaux.
"François Hollande nous a écoutés, maintenant nous devons être entendus", réagit ce mardi le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon Emmanuel Imberton.
Selon lui, "l'obtention de droits de trafic supplémentaires pour l'aéroport de Lyon est fondamentale".
Fort du soutien de 4000 entrepreneurs qui ont signé la pétition "Libérez le ciel pour nos entreprises", Emmanuel Imberton va solliciter un entretien avec Emmanuel Macron, ministre de l'Economie et de l'Industrie "pour lui faire part des souhaits des entrepreneurs" concernant l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
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Aéroport Lyon Saint-Exupéry : Imberton (CCI) espère l'ouverture d'un dialogue avec le gouvernement
Cette semaine, la vente de Rafale au Qatar a mis en lumière un problème
dénoncé depuis plusieurs mois par les acteurs politiques et économiques
de la région Rhône-Alpes : le manque d'attractivité internationale de
l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry.