Lyon Saint-Exupéry en contrepartie de la vente de Rafale ? Hollande dément

Lyon Saint-Exupéry en contrepartie de la vente de Rafale ? Hollande dément

Le président de la République a finalement démenti ces contreparties.

Présent à Doha pour la signature du contrat, François Hollande s'est défendu d'avoir travaillé dans l'ombre pour permettre à Qatar Airways de disposer de droits de trafics supplémentaires vers la France et notamment à Nice et à Lyon-Saint-Exupéry.

"Ce contrat n’a pas fait l’objet de négociations sur d’autres sujets que l’avion Rafale et des matériels qui doivent l’équiper", a précisé d'emblée le chef de l'Etat.
Il a toutefois reconnu que "des discussions sont engagées depuis plusieurs mois, non seulement avec le Qatar mais avec d’autres pays, pour que nos aéroports puissent avoir encore davantage d’offres. Je pense à l’aéroport de Nice, de Lyon, mais ça n’a pas de rapport avec ce que nous faisons ici. Mais il est assez légitime que nous ayons des discussions, des négociations pour que des lignes aériennes puissent être ouvertes en faveur de pays qui permettent aussi d’acheminer un grand nombre de touristes, et nul doute que les villes de Nice et de Lyon sont particulièrement demandeuses de ce type d’attributions".

Une réponse légèrement langue de bois qui laisse présager de l'ouverture prochaine d'une ligne Lyon-Doha à Saint-Exupéry. Résultat d'un accord tacite entre la France et le Qatar ou réelles négociations de longue haleine ? Au final, Air France devrait quoi qu'il arrive se sentir lésé puisque la compagnie aérienne devra céder une partie de ses droits de trafic au profit de Qatar Airways.