Les Hospices Civiles de Lyon sont-ils responsables d'un retard de diagnostic ?
C’est en tout cas ce qu’a examiné hier la cour d’Appel administrative de Lyon en se penchant sur le cas d’une fillette de 9 ans atteinte de la maladie des os de verre.
En 1995, des praticiens lyonnais avaient diagnostiqué chez cet enfant, qui souffrait de multiples fractures, une maltraitance parentale. Après examen, il s’est avéré qu’elle était bien malade.
Les parents estiment que ce retard de diagnostic n’a fait qu’aggraver l’état de santé leur fille. La cour doit rendre son arrêt dans cette affaire le 11 février prochain.
