Les syndicats proposent donc une grève ces 23 et 24 juin pour faire réagir l'Etat. Ils répètent plusieurs fois dans leur courrier que le personnel est épuisé, sans force. Le sujet du SMIC et des positions de celui-ci revient lui aussi sur la table, ils expliquent qu'ils ne sont pas assez payés pour tout ce qu'ils produisent tous les jours. "Le donneur est bénévole pas le personnel !", selon eux, estimant que leur rôle soit indispensable dans le système de santé français et que les crises sanitaires l'on bien prouvé.
Les salariés de l'EFS accusent aussi l'Etat de donner la possibilité à des jeunes sans parcours professionnel de rentrer dans l'Etablissement français du sang, et en conséquence, ne pas travailler dans de bonnes conditions. Ils ordonnent l'arrêt immédiat des suppressions d'effectifs et demandent avec force une prise en charge des nouveaux salariés.