Ce jour-là, le corps inanimé de Jessica Astorga, 26 ans, avait été retrouvé dans la rue, au pied de son immeuble de la Croix-Rousse. La piste du suicide est alors privilégiée, d’autant que le mari assura aux enquêteurs l’avoir vue se jeter par la fenêtre de leur appartement du 3e étage, situé au 18 de la rue Dumont.
Mais deux jours plus tard, cet ancien toxicomane s’était rendu aux autorités et avait avoué être derrière la mort de la jeune Mexicaine. Au cours d’une dispute, sur fond de probable divorce à venir, il l’avait étranglé. Puis, paniqué, avait décidé de maquiller son geste en se débarrassant du corps, et ainsi faire croire à un suicide.
Le Franco-Mexicain, en plus de sa peine de 17 ans de prison, a été condamné à cinq ans d’inéligibilité et à une interdiction de porte d’arme durant 15 ans. Face au verdict, mais aussi à la mère et à la soeur de Jessica qui avaient spécialement fait le déplacement depuis l'Amérique du Nord, il s'est montré impassible.