Ils étaient 1 300, selon la police, réunis sur la plus grande place lyonnaise pour protester contre les mesures prises dans le cadre du confinement.
"Laissez-nous travailler", pouvait-on entendre dans les rangs du cortège. Fermés depuis le 30 octobre derniers, les indépendants, vêtus de noirs, entendaient alerter les pouvoirs publics sur les conséquences économiques qu'ils subissent. D'autant que le Premier ministre a été très clair concernant les bars et les restaurants, qui ne rouvriront pas au 1e décembre. La date du 15 janvier, voire du 1e février, est même évoquée ce lundi par Le Point.
Discours, minute de silence avec pancartes brandies, chanson étaient notamment au programme de cette manifestation. Le cortège, composé des Toques Blanches lyonnaises, de l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), de la Fédération nationale de l’habillement ou encore de l’UPSE (Union des Professionnels Solidaires de l’Évènementiel), a ensuite pris la direction de la préfecture du Rhône, où un important dispositif policier attendait les manifestants.
Une délégation devait être reçue en fin d'après-midi.