Sur les 36 migrants mineurs arrivés fin octobre de Calais dans le Rhône, il n’en reste plus que 15 aujourd’hui. Le Progrès révèle que plus de la moitié d’entre eux ont fugué, n’abandonnant donc pas leur rêve initial de rejoindre l’Angleterre.
D’ailleurs, jusqu’à 26 des 36 migrants ont quitté un jour leurs quartiers de Châtillon-d’Azergues. Mais certains d’entre eux sont revenus de leur fugue. Sur place, malgré les départs impromptus, on se félicite d’avoir offert "un moment de répit" à ces jeunes qui restent sous la responsabiltié de l'Etat français.
Pour les migrants majeurs, l’histoire n’est pas la même. Sur les 181 réfugiés adultes accueillis dans le Rhône, la plupart sont encore là, répartis entre Lyon, Villeurbanne, Vénissieux et Saint-Fons. Ceux qui sont repartis l’ont fait dans les premiers jours de leur arrivée.
Une dizaine d’entre eux ont obtenu un titre de séjour, la procédure de demande d’asile se poursuit pour une trentaine d’autres migrants. La grande majorité profite des cours de français pour disposer d’un meilleur bagage. Mais aussi des soins dispensés, car un cas de tuberculose avéré a été détecté et traité parmi eux.