Les agents ont repéré un employé en situation irrégulière dans un garage clandestin. Ce dernier réparait en moyenne une voiture par jour.
Les policiers avaient trouvé sur place plusieurs voitures en cours de réparation. Les véhicules étaient disposés dans une petite cour, discrète et aucune enseigne n'y était inscrite. Un lieu qui abritait pourtant le garage "clandestin" depuis environ un an et demi.
Le "garagiste" se faisait sa clientèle via le site Le Bon Coin. Il a été placé en garde à vue, soupçonné de n'avoir rien déclaré aux services des impôts. Selon lui, il aurait "perdu" tous les papiers administratifs de son activité.
Suite à un contrôle des forces de l'ordre, ces derniers ont découvert qu'un des employés était en situation irrégulière. Non déclaré aux services compétant, ce Tunisien d'origine ne disposait pas de permis de séjour. Il a reconnu les faits et a admit avoir perçu 1200 euros par mois en moyenne en travaillant dans ce garage.
Ce dernier aurait été logé par le garagiste. Il n'a pu être expulsé puisqu'il faisait déjà l'objet d'une mesure administrative de reconduite à la frontière, mais la demande n'a pas été validée par la Tunisie.
Après sa garde à vue, le gérant fut convoqué au tribunal correctionnel. La préfecture a quant à elle décidé de délivrer la fermeture administrative du garage.
Lyon : découverte d'un garage clandestin par la police aux frontières
La police a fait une incroyable découverte, dans le 7e arrondissement de Lyon, après avoir effectué un contrôle le 19 décembre dernier.