Et le texte n'est pas passé inaperçu puisqu'à la demande de son président Gérard Larcher, il comporte des sanctions destinées aux sénateurs les moins assidus.
Ainsi, un parlementaire qui sèche la moitié des votes solennels, des réunions de commissions ou des séances de questions au gouvernement sur un trimestre sera "mis à l'amende", il perdra 700 euros par mois, la moitié de son indemnité d'élu.
Et si le sénateur a pour habitude de ne pas se rendre à plus de la moitié de ces catégories de travail, toute son indemnité trimestrielle lui sera retirée.
Les seules excuses autorisées ont été communiquées : maternité, congé maladie qui se prolonge ou voyages trop longs pour les sénateurs d'outre-mer.
Autant dire qu'aucune de ces excuses ne s'applique au cas du parlementaire lyonnais le moins assidu de France, Gérard Collomb. Le maire de Lyon fait d'ailleurs partie du top 10 des sénateurs les moins présents aux séances et aux commissions. Avec 9 semaines d'activité et aucun rapport, il s'expose aux foudres de Gérard Larcher.
Ce dispositif de retenue financière sera appliqué dès le 1er octobre prochain. Autant dire que Gérard Collomb a quatre mois pour multiplier les déplacements à Paris pour éviter qu'on touche à ses indemnités de fonctions et indemnité représentative de frais de mandat.
Absentéisme au Sénat : Gérard Collomb a quatre mois pour se ressaisir
Ce mercredi, le Sénat a voté son nouveau règlement.